"Meilleure" c'est un bien grand mot, il y a toujours meilleur que soi, et heureusement sinon on s'ennuierait ! Justement, pour offrir les meilleures prestations possibles à mes clients, je me renseigne, j'apprends, et me forme en permanence. Ne jamais rester sur ses acquis, sinon on se fait dépasser (ça semble évident, mais ça fait du bien de le rappeler !).
L'autre clé, c'est l'écoute : mieux on comprend l'histoire, les attentes et les envies de son interlocuteur, plus on va lui apporter rapidement des solutions viables, à sa portée, et pérennes.
Enfin, la transparence et le dialogue : Il faut connaître ses limites et les assumer ! Ce n'est pas parce que l'on intervient en tant qu'expert que l'on sait tout faire. Je n'hésite jamais à requalifier un brief que j'estime trop large, ou à redéfinir les délais en amont d'une mission, par exemple. En agissant ainsi, je m'inscris dans une relation de confiance et d'honnêteté avec mes clients. C'est rassurant pour les deux parties, et le rendu n'en est que meilleur.
Il y a de nombreux outils comme Trello qui permettent d'organiser sa todo et ses journées. J'avoue que personnellement j'ai gardé l'habitude du carnet qui me suit partout. Tous les jours je commence par écrire ma todo de la journée, que je trie par ordre de priorité. Bien sûr les petites urgences viennent parfois se greffer parfois au cours de la journée, dans ces cas-là j'arbitre lequel des sujets doit être traité au plus vite.
Je travaille principalement en remote, et pour plusieurs clients en même temps. J'essaie le plus possible de définir des journées fixes par client (le lundi et mardi je travaille pour un tel le mercredi un autre, etc). Le client en question est au courant, ce qui permet d'échanger principalement sur ces journées définies (points d'avancement, validations, allers-retours...).
Tout ça permet de garder un cadre, d'être disponible, et de pouvoir mesurer son temps passé sur ses projets.
Complètement ! Le matin je prends toujours une heure pour moi. Je vais au sport, je bouquine, j'écoute des podcasts. Ensuite je travaille deux heures. J'ai beaucoup d'amis qui sont eux aussi en freelance, du coup l'après-midi on se retrouve dans des cafés (très souvent au Grand Breguet) ou chez les uns les autres pour travailler. Au delà de palier au côté solitaire du statut de free, ça nous offre un cadre studieux et nous permet d'échanger des avis, des connaissances et des conseils.
Ensuite, les missions sur lesquelles j'avance sont dans le fond assez similaires, même si les clients sont très différents :
Ca me permet d'avoir des templates réutilisables et donc gagner du temps.
Je n'ai jamais l'impression de partir de zéro lorsque je commence une mission, car celles d'avant ont une gymnastique de réflexion assez proche. Je prends des automatismes, et reste alerte en continu pour gagner du temps sur des missions en cours ou à venir.
Comme je le gérais lorsque j'étais en CDI, la liberté en plus!
Je m'impose le même rythme de travail qu'avant : travail en semaine, de 10h à 19h, jamais le weekend (hors urgences évidement).
Le bonheur d'être en freelance, c'est que si un jour j'ai envie de changer de rythme, de partir voir des amis ou de la famille dans une autre ville, ou même à l'étranger et de travailler de là-bas, je peux !
Je ne me suis jamais sentie aussi épanouie personnellement et professionnellement que depuis que je me suis lancée en free !
« Mieux on comprend l'histoire, les attentes et les envies de son interlocuteur, plus on va lui apporter rapidement des solutions viables, à sa portée, et pérennes»
Pas me réorienter, mais faire évoluer mon métier, bien sûr ! Je me rends compte que beaucoup de clients, sur des problématiques social media notamment, cherchent des profils qui peuvent prendre en charge la stratégie, l'opérationnel, et la production de contenus. Pour les deux premiers points, pas de souci. Pour la production (vidéos, photos, visuels chartés, etc), c'est un vrai métier auquel je n'ai pas été formée, et je compte bien y remédier ! Étant plus créative que cartésienne à la base, la production m'attire depuis longtemps, donc ça tombe bien ! J'attends encore quelques mois avant de suivre une formation, car j'ai vraiment envie d'y consacrer du temps, et donc baisser ma charge de travail par ailleurs.
Il vient de ma maman (évidemment) ! C'est plus une remarque qu'un conseil d'ailleurs, et ça m'aide dans ma vie pro et perso au quotidien. Je ne me souviens plus quel était le dilemme à l'époque, mais elle m'avait dit "Margaux, arrête de tergiverser, le pire que l'on puisse te dire c'est 'non', et ce n'est pas la fin du monde".
Ca rejoint un peu la théorie de la veste d'Annabelle Roberts, qui explique que par peur de l'échec les gens (et surtout les français) n'osent pas suffisamment (contacter, démarcher, proposer, relancer...), et passent à côté de beaux projets. Une fois que l'on accepte de se prendre des vestes (des refus), qu'on arrive à démocratiser ça, alors on met toutes les chances de son côté pour réussir.
Et si j’avais un conseil à donner…
Si tu lis cet article, que tu n’es pas encore freelance mais que tu t’en sens le tempérament et que tu t’ennuies dans ton job, lance-toi !