Je ne me repose pas sur mes acquis et j'ai toujours l'impression que j'ai énormément à apprendre, ce qui est souvent vrai. C'est pourquoi je consomme énormément de contenu, de ressources et d'inspiration de mes pairs créateurs de contenu, copywriters et autres freelances.
Podcasts, articles, newsletters, vidéos... tous les jours, je choisis de m'entourer des meilleurs. D'un côté, cela peut donner le vertige de lire, regarder ou écouter autant de personnes plus avancées que soi. Mais au fond, je suis conscient que chacun a sa manière de travailler et je pense que c'est en s'inspirant de celles et ceux qui ont fait leurs preuves que l'on peut progresser.
Je teste aussi beaucoup de nouvelles choses, avec plus ou moins de succès : nouveaux formats de contenus, canaux différents, tonalités... j'aime faire mes petites expériences et observer les retours pour savoir si je vais dans la bonne direction.
Justement, juste avec une to-do pour chaque jour de la semaine et une to-do globale... le reste, c'est souvent de l'impro. Je suis incapable de me construire un emploi du temps fixe. J'adore créer de jolis plannings, mais au bout d'une demie journée, il n'est déjà plus tenu...
Je sais ce que j'ai à faire, pour quand je dois le faire au plus tard, puis je vois de quoi j'ai le plus envie au jour le jour.
En revanche, je n'ai jamais livré un client en retard. Je travaille souvent dans l'urgence et j'ai du mal à m'avancer. Loin des morning routines, des hacks de productivité et autres techniques organisationnelles, j'avance principalement au feeling. Jusqu'ici, je n'ai pas eu de souci avec cette façon de fonctionner !
Mes routines n'en sont pas vraiment, mais je dirais que c'est de toujours, à chaque nouvelle journée qui commence, m'écouter. Je reste en phase avec ce dont ont envie et besoin mon esprit et mon corps.
J'ai horreur de me forcer à faire des choses. C'est notamment pour cette raison que je suis si rapidement devenu freelance. En entreprise, on doit constamment se forcer à suivre des ordres, à respecter des process, à faire des choses que l'on n'a pas forcément envie de faire à l'instant présent.
Mais sinon, pour parler plus de routines stricto-sensu, j'écoute toujours des musiques sans paroles de mes jeux vidéos, films et séries préférés dans une playlist Deezer (+ de 500 sons) au moment de me mettre au travail. Cette playlist, je ne l'écoute d'ailleurs que pour travailler.
J'aime beaucoup le deep work. Quand je me lance dans la rédaction d'un article par exemple, je commence en ayant l'idée de le finir. Cela peut prendre une, deux, trois ou quatre heures, entrecoupées de petites pauses, mais j'aime organiser mon temps par tâches plutôt que par périodes de travail.
Par exemple, je me dis : "demain, je boucle cette stratégie et je rédige cet article", plutôt que : "demain, je travaille de 9h à 17h". Au final, je travaille rarement plus de 5-6h par jour (pour mes clients en tout cas, je ne parle pas de mon propre contenu).
Aujourd'hui, j'ai 25 ans, je vis en couple mais j'ai peu d'obligations. Du coup, je ne fais pas vraiment la différence entre temps de travail et vie perso. Je travaille souvent le week-end ou le soir, mais si je n'ai pas envie de travailler un mardi ou un matin, je ne travaille pas !
Mais c'est aussi parce que j'ai choisi que ma vie tourne autour de mon activité freelance.
Plus tard, cela changera sans doute. Ou pas, l'avenir me le dira.
« Mes routines n'en sont pas vraiment, mais je dirais que c'est de toujours, à chaque nouvelle journée qui commence, m'écouter. Je reste en phase avec ce dont ont envie et besoin mon esprit et mon corps. »
Pour moi, le freelancing a toujours été une étape transitoire. Un moment entre les études et l'entrepreneuriat pur et dur. J'ai envie de travailler avec d'autres personnes sur des projets plus vastes, avec des enjeux plus importants. Tout cela tournera autour de l'impact, de l'environnement et de l'écologie, mais les grandes lignes restent à définir. Aujourd'hui j'évolue en freelance, je m'y plais bien et ça marche plutôt pas mal, mais je rêve de plus en plus de nouveaux horizons.
Le meilleur conseil que j'ai reçu était sans doute d'augmenter mes tarifs. Au départ, j'avais tendance comme beaucoup de freelances à me facturer en-deça du marché. Mais je n'en savais rien, car pour moi, je gagnais déjà bien ma vie.
Depuis mes débuts il y a 3 ans, j'ai triplé mes tarifs en moyenne, et je les ai doublé en un an. Au final, j'ai plus de clients qu'auparavant... mais forcément, ce ne sont pas les mêmes.
Si je devais donner une conseil à un freelance qui se lance ou qui chercher à prospérer, ce serait de trouver ce qui le ou la rend unique. Quelle est sa valeur ajoutée ? Quel aspect singulier de sa personnalité peut être mis en avant dans sa marque personnelle ? En résumé, travailler sur un personal branding fort qui transpire l'authenticité et la transparence, tout en ayant quelque chose de différent de tous les autres.